J'ai déjà eu l'occasion de parler de Christophe Maé pour la sortie de son live « Comme à la maison ». Mon article pourrait se résumer ainsi : blah blah blah... je supporte pas sa voix... blah blah blah... ses musiques me saoulent... blah blah blah... ses paroles sont tartes ! Je ne vous cache donc pas que c'est avec un certain a priori que je découvre « On trace la route », le nouvel album de l'un des chanteurs préféré des jeunes filles. C'est d'ailleurs étonnant de voir combien l'hystérie des ados est souvent proportionnellement inverse au talent des artistes... y'a qu'à voir les troupeaux de volatiles pousser des cris aux abords des salles de spectacles où se produit Justin Bieber pour comprendre ce que je viens de dire. Mais après les dindes, revenons à notre mouton.
Dès le premier morceau, le cauchemar recommence (comme dans « Freddy et les griffes de la nuit »). La voix criarde comme celle d'une corneille et saccadée comme un marteau piqueur, Christophe Maé entonne une chanson appelée « Dingue dingue dingue » sur la pochette... mais moi j'entends « Dègue dègue dègue » tellement son accent est prononcé !
Au deuxième morceau, je sais que tout est perdu. S'agit-il d'ailleurs d'une autre chanson ou de la même qui continue ? Toutes les chansons de Christophe Maé se ressemblent un peu au fond. Les textes sont insipides comme la prose de Marc Levy. L'amour y est très présent, c'est son fond de commerce. Mais on a droit aussi à un peu de philosophie de comptoir (« Pourquoi c'est beau... »), d'écologie démago (« Nature ») et de révolution de bazar (« Je me lâche »), histoire de varier les « plaisirs ».
Je mets plaisir entre guillemets, car ce n'est ce que je ressens à écouter l'album. Cette façon de crincrinner est insupportable. C'est peut-être un gentil garçon, mais je comprends les filles qui le quittent dans ses chansons... un peu comme elles, quand il chante, j'ai envie de tracer la route, à toute vitesse.
Partage